Selon les conclusions de la recherche d’Anouk Lloren ( Pour qui luttent les Femmes? Seismo, Question de Genre, Zürich et Genève, 2015), les parlementaires écoutent davantage les associations de femmes que leurs collègues masculins.
Aussi, cette affirmation se base sur des comportements réels et non sur de simples intentions.
Selon de nombreuses études, élire davantage de femmes parlementaires permet :
-d’augmenter les possibilités de mettre en oeuvre une politique d’égalité (Anouk Lloren, 2015)
-davantage de politiques sociales (Ibid)
-une représentation servant de relais des citoyennes pour défendre les thématiques genrées ou féministes dans l’agenda politique (Phillips, 1995)
-d’influencer positivement le vote pour des intérêts féministes (positions CFQF).
-de faire progresser les politiques en faveur des femmes [selon des études récentes, les Suissesses seraient majoritairement conservatrices et désintéressées à la politique, ce qui les pousseraient à se baser sur le vote conservateur de leur époux (Wernli, 2006). Grâce aux élites politiques qui se basent sur les associations féministes, ce conservatisme ambiant des citoyennes est pondéré. A savoir qu’aujourd’hui encore bon nombre de politiciennes et de journalistes croient à tort que la plupart des citoyennes sont pour le progrès et que ce sont les élites femmes qui vont à l’encontre des politiques de redistribution et d’égalité. Pourtant, selon des études, c’est l’inverse qui se passe en Suisse. Tel est le cas par exemple des élites femmes qui ont lutté pour l’assurance maternité nonobstant le refus premier des citoyennes : grâce à leur perséverance et malgré le désintérêt des citoyennes, ces élites politiques ont permis l’instauration de cette assurance. Cette image biaisée au sujet des élites femmes provient très certainement du fait que, non seulement peu d’études sur les parlementaires suisses à l’instar d’Anouk Lloren sont financés, on dispose donc de peu d’informations, les extrapolations sont donc faciles, mais de surcroît, les actions des femmes au pouvoir sont peu médiatisées. C’est pourquoi je vous invite à lire l’étude d’Anouk Lloren]
Ce qui a été instauré grâce à la présence des Femmes en politique (en Suisse ) :
-politique d’égalité des sexes des années 1990 (Martin, 2002)
-adéquation entre les préférences des élites politiques et des citoyen-ne-s (agrégation du choix des Suissesses lors des votes populaires) : être parlementaire femme offre une meilleure propension à représenter les citoyens et citoyennes (étude suisse basée sur 91 projets suisses soumis en votation, 1996-2008)
-cohésion de genre : les femmes UDC s’allient aux femmes de gauche pour les intérêts et préférences femmes (défection partisane des femmes UDC pour l’intérêt des femmes)
-quelques votes finaux qui ont démontré que le genre peut être déterminant pour influencer les votes féministes (cohésion de genre : les femmes de droite se sont ralliées à la gauche) :
-l’assurance-maternité (2003)
-adhésion de la Suisse à l’ONU
-naturalisation des étrangers
-acquisition de la citoyenneté
-poursuites des violences domestiques
-Lois sur l’égalité.
En résumé, grâce- notamment -à la cohésion de genre, les parlementaires ont réussi à faire progresser les politiques d’égalité des citoyennes.
SANS CES FEMMES PARLEMENTAIRES LA PLUPART DES ACQUIS D’AUJOURD’HUI N’EXISTERAIENT PAS.
Certaines femmes ont oublié cette réalité, c’est pourquoi je leur propose de revisiter les chiffres et les faits avant d’affirmer que Votez Femmes est un leurre.
OUI VOTEZ FEMMES
OUI LES ETUDES SUISSES PROUVENT QUE LE FAIT D’AUGMENTER LA PRESENCE DES FEMMES EN POLITIQUE EST DÉTERMINANT POUR INSTAURER ET MAINTENIR UNE POLITIQUE SOCIALE ET EGALE.
UN GRAND MERCI A TOUTES LES FEMMES POLITICIENNES QUI OEUVRENT POUR UN MONDE PLUS EGAL
Schaffter Coralie
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Swiss Women in politics 
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