L’Esprit des Lumières qui prônait la tolérance, la liberté et l’égalité est bien enterrée..les étudiants juifs souffrent en silence.. dans l’indifférence générale…de nombreux recteurs universitaires…
Au temps des Lumières, l’esprit et l’engagement se tenaient au service de la liberté et de la tolérance..ce qui n’est plus le cas dans bien des universités complices de la montée de l’antisémitisme par leur inaction..
A Lausanne, demain 24 avril 2024, aura lieu la soirée d’inauguration de l’association UNIL Palestine.
Le politique à l’université?
L’université doit-elle servir le politique? Au détriment des dommages collatéraux qu’elle peut causer?
En période de hausse de l’antisémitisme dans le monde comme en Suisse, quelques semaines après l’attentat terroriste antisémite de Zurich, l’Unil autorise à une association propalestinienne aux contenus digitaux tels que:
- pro-BDS
- pro-Rima Hassan (interdite de conférence à l’université de Lille et convoquée pour apologie du terrorisme)
- pro-boycott d’Israël aux J.O.
- au logo Palestine « sans » Israël,
d’inaugurer sa place au campus, proche de l’EPFL.
Est-ce que l’université doit être un lieu de paix, serein, apolitique?
Ou un espace médiatique, orienté politiquement?
Dans ce cadre-là, s’il y a des risques de discrimination, d’exclusion, de stéréotypes, de violence contre une catégorie d’étudiants en fonction de leur origine, confession, bord politique,
n’est-il pas du devoir de l’université de veiller au bien-être de tout étudiant?
La sécurité et la paix sur le campus incombent aux universités: chaque étudiant doit avoir les mêmes droits au respect, au calme, à l’accès aux conférences que les autres.
Qu’en est-il aujourd’hui aux USA? en France? en Suisse?
Les universités servent-elles le politique ou tous les étudiants, sans privilège, qu’il soit Juif ou pas?
Il y a suffisament d’endroits pour les conférences hors-université…
L’université de Lausanne avait déjà créé la polémique avec Oriane Sarrasin, chercheuse à l’Unil, qui avait décidé de ne plus collaborer avec des institutions israéliennes et l’avait fait savoir publiquement : est-ce bien légitime dans une université où elle est payée pour faire de la recherche et non du politique?
Députée socialiste vaudoise, elle a écrit sur le « Genre et islamophobie » : l’université ne lui permetterait-elle pas surtout… de se faire un coup de pub? On peut se poser la question…
Quand on fait de la recherche sur la discrimination, il me semble que l’on ne devrait pas exclure des sportifs, les « discriminer » sous motif que ce que fait leur gouvernement ne nous convient pas…
Quand on lutte contre les préjugés…on ne « catégorise » pas des sportifs en fonction de leur origine…
Quand on lutte contre les inégalités et les injustices, on ne soutient pas le boycott de sportifs: on peut ne pas être d’accord avec un gouvernement, en débattre, mais interdire à nos jeunes de faire du sport dans un état de droit…démocratique..n’a aucun sens.
Finalement, on voit fleurir dans les universités européennes et ailleurs des mouvances aux relents « antidémocratiques », « discriminatoires », antisémites, suintant la Haine de l’Autre surtout quand il est Juif..le tout banalisé et légitimé par la complaisance de nombreuses universités…
Moult universités sont en train d’assassiner l’Esprit des Lumières…
Coralie Schaffter
Source photos: insta Unil Palestine
Swiss Women in politics 